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TRIXXO Ixelles, un exemple de diversité
28 juin, 2021
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Sur l’avenue Louise à Bruxelles, à proximité du bois de la Cambre, se trouve l’agence de TRIXXO Ixelles. L’établissement a été repris par TRIXXO il y a un an. L’agence de TRIXXO Ixelles n’est pas banale. Ici, nous travaillons avec des aides ménagères de 25 nationalités différentes. Ce n’est pas un hasard si l’agence a reçu le « Label Diversité » des autorités bruxelloises. « Et nous en sommes très fiers », commente-t-on parmi les collaborateurs.

Elisabete Da Silva nous accueille chaleureusement. Nous étions à peine assis que le café arrivait déjà à table. Autour de nous, plusieurs femmes et un homme étaient déjà bien occupés. Ils gèrent l’activité de 300 aides ménagères pour 2 000 clients. Dans une pièce à l’arrière, un collègue s’occupe des activités de repassage.

Reprise il y a un an, TRIXXO Ixelles a été intégrée dans la famille TRIXXO. Selon Elisabete, qui travaillait déjà ici avant la reprise, la transition s’est très bien déroulée. « Bien sûr, nous avons dû adopter de nouvelles habitudes. Nous avons relevé le défi. Et nos efforts ont payé car le travail est maintenant plus agréable. Auparavant, nous ne savions pas grand-chose du travail de nos collègues, nous étions repliés sur nousmêmes.

Maintenant, nous collaborons davantage et tout le monde sait ce que font les collègues. Le travail est bien plus plaisant. Elisabete est aussi très satisfaite de l’accompagnement de TRIXXO. Dans la confortable zone d’accueil au centre de l’agence, on trouve dans un cadre une affiche du gouvernement bruxellois. On peut y lire en grand le slogan : « Nous cultivons la diversité ». « Nous en sommes fiers », déclare Elisabete. « Nous travaillons ici avec 25 nationalités différentes. Et cela fait de nous un exemple pour beaucoup d’entreprises. »

Les aides-ménagères de TRIXXO Ixelles prennent la parole

« Je peux vraiment apprécier les parcs et les nombreux bâtiments monumentaux », déclare Cristina (49 ans), originaire d'Angola. « Cette culture européenne est très spéciale. Heureusement, les clients pour lesquels je fais le ménage m'apprennent une chose ou deux sur la culture belge, et j’ai un cours de langue de temps en temps. Parce qu'apprendre la langue est la partie la plus difficile. Comme l'Angola est une ancienne colonie du Portugal, je parle portugais. Mes clients sont francophones, et je commence à me débrouiller correctement. » La Brésilienne Keila (48 ans) regarde également la culture belge avec de grands yeux. « Mais mes clients sont aussi très sympathiques. Les Belges sont un peu plus réservés. Vous devez d'abord décongeler un peu (rires). Mais la gratitude qui suit est authentique. J'ai été très touchée lorsque non seulement moi, mais aussi mes enfants, avons reçu des cadeaux de mes clients à Noël. »

Les dames ont quelques astuces ménagères secrètes de leur pays ? « Dans notre pays, nous ne portons jamais de chaussures dans la maison, ce qui fait que nos tapis et nos sols restent propres beaucoup plus longtemps », explique Sinat (41 ans) du Cambodge. « Un peu de vinaigre blanc dans l'eau est parfait pour récurer le sol », nous explique Laetitia (41 ans) originaire d’Italie. « Je mets immédiatement du sel sur une tache de vin, puis tout comme ma mère, je la nettoie avec un savon maison et la rinçe bien avec de l'eau de pluie chaude », nous apprend Condor (49 ans) de Roumanie. « Pour les vilaines taches de vin : j’utilise le truc de ma grand-mère : jus de citron, puis laisser au soleil pendant une journée. Ok, ce dernier point peut être un problème ici », rigole Monica (46 ans), originaire de Colombie.

Les clients de TRIXXO Ixelles ne résident pas tous à Bruxelles. L’agence envoie aussi des aides ménagères en Wallonie et en Flandre. « Le grand avantage de travailler dans une grande ville comme Bruxelles, c’est que nous avons une bonne offre de transport public. Dans d’autres régions, j’entends certains collègues dire qu’il est parfois difficile de se rendre chez les clients. C’est un problème que nous rencontrons très peu ici », conclut Elisabete.

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